NOCES DE SANG

Mise en scène, scénographie : Alain Grand
Assistanat : Sylvain Grangier
Dramaturgie : Serge Castella
Décor : Lucia Sulliger, Michaël Kilchoer
Costumes, habillage : Annoa Sudan, Elsa Raboud
Maquillage, coiffures : Julien Charrière
Création lumières : Arthur Pasquier
Graphisme publicitaire, photographies : Antoine Genoud
Enregistrement studio : Pierre-Alain Vannaz
Captation : Mathieu Brulhart
Montage technique : Equipe technique Salle CO2
Personnel d'accueil : Equipe LF
Coproduction : Collège du Sud, Compagnie des Longues Fourchettes
 
Jeu :
Xavier Mettraux, Giulia D’Onofrio Perez, Cyrus Son-U-Ta, Elisa Monnard, Marie-Prune Schaller, Paul von Däniken, Sarah Alili, Lorena Di Gennaro, Lisa Scheffeldt, Titouan Ruprecht, Hugo Venegas, Orphée Machy, Jenifer Fumeaux, Daniela Sousa Campos, Anouk Geinoz, Laly Castreje, Tamara D’Andrea, Louane Herbez, Maurane Morchetti
 
Le jour de ses noces, une fiancée disparaît avec son ancien amoureux. Sur cette simple trame, ce drame de l’honneur, Lorca brosse un portrait saisissant de la paysannerie andalouse : la possession de la terre, la richesse ou le dénuement, le mariage d’intérêt et la passion amoureuse, les rivalités, les règlements de compte, et la loi du couteau. Au soleil meurtrier de Camus, Lorca oppose ici la lune maléfique. La lune est la mort, prenant ici les traits d’une vieille mendiante qui indique au couteau assassin le chemin du cœur. Qui devra saigner, comme en un sacrifice mythologique. Dans l’exacerbation des sens, la fiancée, que tout destine à la frustration, en exaltant la toute-puissance du feu dévorant qui embrase son corps, revendique son droit à la liberté, qui est toujours, chez le dramaturge, la liberté d’aimer. D’aimer à en mourir. Dans un lyrisme exacerbé et le feu des passions, le poète dramaturge déroule les stances ardentes d’une Andalousie des terres brûlées et des cœurs mutilés.